Après plusieurs kilomètres, nous atteignons la D988, route très passante. Marchons sur le bas-côté, assez large pour ne pas avoir à marcher sur la route.
Nous passons sous deux ponts, l'un routier, l'autre ferroviaire, peu bruyants, pour rejoindre le hameau de Montpieu.
C'est une bien jolie section à travers le paysage agricole du Ségala tarnais que nous découvrons jusqu'au village de Saint-Jean-de-Marcel.
Néanmoins en chemin, nous rencontrons un passage assez technique lorsque nous amorçons la descente vers le terrain de trial de Saint-Jean-de-Marcel, et ceci d'autant plus par temps humide.
La présence d'enrochements en descente, de marches naturelles, rend le sentier escarpé et parfois très étroit. Soyons prudents et mettons pied à terre et descendons tout doucement.
Arrivés en bas de cette section, prenons garde à la présence de VTT sur les parcours de trial.
Depuis le plateau du village de Saint-Jean-de-Marcel, nous descendons gentiment dans la vallée du Cérou, qui nous propose une eau turquoise, où nous passerons à gué.
Nous pouvons choisir de faire une halte pour admirer le pont sur le Cérou, avant de remonter sur le plateau pour profiter d'un très beau panorama sur la région du Ségala tarnais.
Nous cheminons encore plusieurs kilomètres sur un sentier agréable avant de retrouver une piste qui nous emmène jusqu'au hameau de Saint-Julien.
Nous passons facilement le ruisseau de Marguestautes, pour rejoindre quelques kilomètres de piste plus loin le village de Valdériès. Après le village, nous longeons une station d'épuration qui peut effrayer certains de nos chevaux par le bruit qu'elle produit, avant de s'engager dans un chemin creux.
Ce chemin se donne un air de Bretagne, ce qui produit l'effet assuré d'un dépaysement.
Un peu plus tard, nous empruntons une petite route qui chemine pendant environ 4 km jusqu'au village de Saussenac.
Nous pouvons apercevoir au loin un des sommets du département du Tarn, le Puy Saint-Georges, qui culmine à 507 m d'altitude. A son sommet se trouvent les ruines d'une église du XIII° siècle, qui aurait servi de refuge à la population lors de la guerre de Cent Ans, qui a opposé les français aux anglais pendant plus d'un siècle.
Nous traversons la D903 avec prudence car les véhicules peuvent y circuler vite mais la visibilité est bonne.
Points de vigilance :
1. Route très passante où la circulation est rapide. On longe sur 400 m la D988, mais les bas-côtés sont assez larges (environ 2 m) pour laisser passer un cheval entier, sans qu'il soit sur la route. La visibilité est dégagée.
2. Succession de deux tunnels : un sous la RN88 et un sous la voie ferrée.
3. Nous abordons un passage avec plusieurs barrières de 135 cm. Pas de difficulté particulière, mais nécessité de mettre pied à terre.
4. Soyons très prudents et mettons pied à terre dans la descente escarpée avant la zone du terrain de trial de Saint-Jean-de-Marcel. Le sentier présente d'importants enrochements, avec des marches naturelles en descente.
5. Grille d'évacuation et station d’épuration qui fait du bruit.